Adieu Monsieur Smet.........
Adieu Monsieur SMET > > > > > Voici mon commentaire : Superbe > > > > > "Je vous jure que je me suis posé la question en regardant les images à la télé, hier samedi, et en lisant les journaux ce matin : un million de personnes sur les Champs-Élysées et pas une seule vitrine brisée, pas une seule bagnole ou une poubelle brûlée, même pas un flic caillassé ? Comment est-ce possible ? Tous les ans pour la nuit de la St-Sylvestre, ou à chaque manif plus ou moins autorisée entre Bastille et République, on y a droit. Alors pourquoi pas cette fois-ci ? > > > > > La réponse, je l’ai trouvée dans un article de Boulevard Voltaire joliment intitulé « La France moisie aux obsèques de Johnny » et dont je vous livre ici les extraits les plus savoureux : > > > > > « Formidable ! Inoubliable ! Exceptionnel ! Historique ! Une journée à la démesure du chanteur. Du jamais vu que l’on ne reverra jamais. Il y a eu Victor Hugo. Il y aura désormais Johnny Hallyday. Les médias ont rivalisé en superlatifs pour rendre compte de la mobilisation populaire lors des obsèques de l’idole des jeunes. Un million de personnes. Des Champs-Élysées à la rue Royale. Les caméras filment. Les images défilent. Et le constat s’impose. Brutal. Incroyable. Invraisemblable. Effrayant. La France de Johnny, celle qui suscite soudainement l’admiration des journalistes et de la classe politique, est celle qu’ils abhorrent habituellement. Ce 9 décembre 2017, Paris a rendez-vous avec la France des années 1960 et 1970. La France d’avant. La France moisie. La France du passé. La France repliée sur elle-même. Frileuse. Égoïste. La France des beaufs et des Dupont Lajoie. Celle de la Renault 12 et de la R 8 Gordini. Celle du paquet de Gauloises bleu et du vin qui rend heureux. La France qui s’est figée. La France qui doit disparaître. Le spectacle est saisissant. Pas de voiles. Pas de racailles. Pas de diversité. Pas de bandes qui cassent et qui pillent. > > > > > Il n’y a que la France de l’entre-soi. Celle du vivre ensemble est restée à la porte. Quoi, ma gueule, qu’est-ce qu’elle a, ma gueule ? Les micros se tendent. Et les témoignages se succèdent. René. Marc. Laurence. Jean-Paul. Lucienne. Éric. Chacun raconte son anecdote. Souvent tendre. Parfois naïve. Toujours rafraîchissante. Mais le constat reste le même. Aux abonnés absents les prénoms venus d’ailleurs… La richesse du 9-3 n’est pas là. La jeunesse issue des quartiers, qui doit revivifier un pays à bout de souffle, ne vibre pas aux charmes de Gabrielle. » > > > > > Intéressant, non, comme constat ? Un million de "faces de craie" dans la rue et pas une merde. Les autres, les "chances pour la France", dès qu'il y en a une vingtaine sur un trottoir, c'est le bordel !
Un fan de Johnny, Jean Michel Laurent.....
Depuis l'aube, dans une petite maison de Gimaux, située à quelques kilomètres de Riom, le téléphone portable de ce sexagénaire n'arrête pas de sonner, l'autre bout du combiné, des proches, nombreux. " Les gens me demandent si ça va me raconte Jean Michel Laurent.Mais je ne vais pas me laisser aller ! Johnny est mort, mais Johnny de Gimaux est tourjours là !"
A 62 ans, Jean Michel Laurent fait partie de ces fans inconditionnels de Johnny Hallyday, pas qu'un peu : sa maison a des allures de musée à la gloire de l'icône des jeunes. ça commence dès le portail du chanteur en lave émaillée et un panneau lui souhaitant la bienvenue au "1 , avenue de Johnny Hallyday ". Ensuite ? Des centaines, voire des milliers, d'objets à l'effigie du taulier du rock français, la cuisine, dans le salon, les chambres, dans des couloirs. Partout, 100% Johnny. Des CDet DVD, les posters qui recouvrent les murs, les briquets sagement alignés. " J'ai commencé ma collection il y a 40 ans, avec quelques tee-shirts et des bijoux, raconte-t-il. C'est dans les bals que je suis tombé sur Johnny, on me demandait de monter sur scène pour chanter Johnny, et j'y ai pris goût".
"Il est proche de son public, il est généreux".
Quarante ans plus tard, sa passion a toujours la même saveur.Et il enrichit chaque jour un peu plus sa collection. " Je viens de recevoir une cravate de Johnny et j'ai commandé des nouveaux CD et DVD. Même après sa mort, s'ils continuent à sortir des objets, j'essayer de les avoir ! ".Sa passion va même au-delà du cadre privé : régulièrement, il ouvre son musée au grand public. Il chante, aussi, du Johnny, évidemment, lors événement à Gimaux et surtout à Saint-Bonnet-près-Riom, où il entraîne des jeunes du club
Jean D'Ormession avec Julie Andrieu.........................
Cher Jean, vous nous avez quittés cette nuit. Ma peine est immense. Nous nous sommes parlés hier à 16 h, j’ai trouvé votre voix fragile. Vous vouliez me raconter un repas dans un célèbre restaurant chinois de la capitale « décevant » selon vos mots. Vous m’avez confié être « à plat à cause d’une mauvaise bronchite depuis 1 semaine ». Je vous ai donné, en riant « une semaine pour vous en remettre et pas un jour de plus pour que je vous emmène dans un bon resto chinois ». J’ai l’impression que tout un pan de notre culture s’en va avec vous. Je pense à Françoise, votre épouse, à Éloïse, votre fille et à votre petite fille Marie-Sarah, dont vous me parliez à chacun de nos déjeuners, à Olivier, votre cuisinier et homme de confiance qui partageait votre vie depuis… une vie. Il y a 2 ans, à l’occasion de votre anniversaire, je vous avais adressé une lettre à la demande du journal « Le point ». Je vous la renvoie Jean, j’aimerais bien que vous l’emportiez avec vous. J’ai encore tant de choses à vous dire… Jean, Autant vous le dire, personne ne croit à vos 90 ans et moi non plus. À moins que… de fulgurants progrès de la science ne m’aient échappé ? Que vous ayez prêté, dans le plus grand secret, corps et cœur à un élixir de jeunesse fraîchement mis au point ? Jean, soyons sérieux, est-il possible de rire autant avec un nonagénaire ? De rire de soi comme vous le faites, vous qui ne terminez jamais une anecdote sans un trait d’autodérision destiné à mettre à l’aise votre auditoire ? Qui imaginerait que l’on puisse continuer de s’abreuver à votre mémoire, source vive et fraîche, comme le font vos amis lors de ces « déjeuners chez Jean » qui font courir Paris ? Comment, après vous avoir fait attendre plus d'une heure au restaurant, ai-je pu être accueillie d’un bond joyeux par ces mots « mais non, vous n’êtes absolument pas en retard ! » ??? Est-il encore possible d’abolir les cloisons entre action et pensée, de vibrer au rythme de l’actualité, de s’indigner contre le génocide des chrétiens d’Orient, de se mobiliser contre la réforme scolaire, quand on a 90 ans ? Était-ce bien vous, ce skieur intrépide aperçu au pied d’un hors-piste impraticable à Chamonix auquel de jeunes montagnards ont lancé, ahuris : « Vous n’avez tout de même pas fait cette descente à votre âge !? » ? A-t-on vraiment encore, à l’âge que vous vous prêtez, le goût de la linguistique, de l’ethnologie, de l’historiographie, de la mythologie… le goût des autres ? Jean, comment échapper à la nostalgie et célébrer la lumière de l’avenir, comme vous le faites ? La légende de votre âge est-elle destinée à vous donner du crédit quand vous nous dites que ce n’était pas mieux avant ? Vous l’avez rappelé récemment pour protéger les racines de notre enseignement, nous sommes tous des enfants de Virgile et de Sophocle. Peut-être est-ce là votre secret ? Vous êtes un enfant de la littérature, ceux-là ne vieillissent pas, ils peuplent nos songes, nous construisent en silence et nous murmurent à l’oreille des poèmes vains et éternels, comme celui de Marguerite Yourcenar que vous êtes le seul à connaître et que je vous réclame à chaque fois que je profite un peu de votre temps. Jean, quand déjeunons-nous ? L’image contient peut-être : 2 personnes, personnes souriantes, personnes debout et plein air L’image contient peut-être : 2 personnes, personnes souriantes, personnes assises, chaussures, costume, arbre et plein air.