Le bénévole(activus benevolus)est un mammifère bipède qu'on rencontre surtout dans les associations ou il peut se réunir avec ses congénères.Les bénévoles se rassemblent à un signal mystérieux appelé"convocation".On les rencontre aussi en petits groupes dans divers endroits,quelquefois tard le soir,l'oeil hagard,le cheveu en bataille et le teint blafard,discutant ferme sur la meilleure façon d'animer une manifestation ou de faire des recettes supplémentaires pour boucler le budjet;
                             Le téléphone est un appareil qui est beaucoup utilisé par le bénévole et qui lui prend beaucoup de son temps,mais cet instrument lui permet de régler les petits problèmes qui se posent au jour le jour.
                              L'ennemi héréditaire du bénévole est le "yaqua"(nom populaire)dont les origines n'ont pu être déterminées;le "yaqua"est aussi un mammifère bipède,mais il se caractérise surtout par un cerveau trés petit qui ne lui permet de connaître que deux mots"y'a qu'à" ce qui explique son nom;
                               Une des particularité du "yaqua"est,comme ses acolytes les "yfautqu'on"et les "yapuqu'à",l'inaptitudeà se reconnaître.
                                Le "yaqu'a"est virulent surtout en groupe,au milieu des siens,bien abrité dans la cité anonyme,il attend le moment ou le bénévole fera une erreur,un oubli,pour bondir et lancer son venin qui atteindra son adversaire et provoquera chez lui une maladie trés grave "le découragement".

                                Les premiers symptômes de cette implacable maladie sont visibles rapidement:absences de plus en plus fréquentes aux réunions,intérêt  croissant pour son jardin,sourire attendri  devant une canne à pêche et attrait de plus en plus vif qu'exercent un bon fauteuil et la télévision sur le sujet atteint.

                                Les bénévoles,décimés par le découragement,risquent de disparaitre et il n'est pas impossible que dans quelques années on rencontre cette espèce uniquement dans les zoos ou,comme tous ces malheureux animaux enfermés,ils n'arrivent plus à se reproduire.

                                Les "yaqua"et leur acolytes,avec leurs petits cerveaux et leurs grandes langues,viendront leur lancer des cacahuètes pour tromper l'ennui.Ils se rappelleront avec nostalgie du passé pas si lointain ou le bénévole abondait et ou on pouvait le traquer sans contrainte.

                                Vous qui lisez ces lignes,si vous rencontrez un jour un bénévole,sachez qu'il s'agit d'une espèce utile en voie de disparition.

                                 Protégez-le...............   

Montpéroux vu du pont de Coudes.

L'Allier en aval.

           Nous avons fait une petite balade avant de partir ,Coudes étant une petite ville ou vivait aussi une partie de notre famille paternelle et puisque nous étions dans les souvenirs .....continuons..!Nous sommes allées prendre quelques clichés vers le pont suspendu qui est trés beau,disons que j'aime beaucoup ces ponts anciens.Le pont de Coudes enjambe l'Allier et nous pouvons voir aussi Montpéroux.

                        Ce sont des retrouvailles émouvantes que nous avons vécues hier aprés-midi.Avec l'aide de Claude,une camarade de classe ,nous avons retrouvée Josiane avec qui,ma soeur et moi avions vécu une petite partie de notre vie,de notre enfance .Enfance plus ou moins difficile pour nous qui étions trés nombreux(années 52/53,environ)et pour Josiane et sa soeur ,plus difficile encore.Je pense que ça nous à surement beaucoup rapprochées.C'est parti d'une photo de classe de 58/59 et nous l'avons reconnue de suite comme beaucoup d'autres que nous espérons retrouver aussi.

Boulevard Tryozon-Bayle et à droite rue de la cascade.

            ISSOIRE est restée longtemps agricole.Mais la crise du phylloxéra en 1895 fut un coup trés dur.L'une des seules activités économiques est alors la batellerie:on transporte sur l'Allier,principalement,du bois de sapin.Il faut attendre 1831 pour que le premier pont sur l'Allier,à Parentignat,ne rende plus nécessaire le passage par un bac.L'arrivée du chemin de fer en 1855 entraîne la faillite des bateliers.L'installation d'un régiment d'artillerie donne un peu de souffle à l'économie.Il est remplacé ensuite par l'EATAT,puis par l'ENTSOA(école nationale technique des sous-officiers d'active),fermée et remplacée en 1999 par le 28èRT.L'essor économique de la ville date du milieu du 20ème siècle,avec l'installation d'une importante usine métallurgique.

Le noyau urbain central déborda progressivement de l'enceinte initiale.C'est en dehors de celle-ci que Saint-Louis fit placer en 1254 l'hôtel-Dieu.Le 16ème siècle vit l'édification des derniers remparts  de la cité correspondant au tracé des boulevards actuels.Percés de trois portes principales,ces fortifications à l'origine conçues pour la défense des habitants contre la guerre de Cent Ans,eurent à subir avant tout les violences des guerres de religions qui ensanglantèrent la ville.L'introduction de la doctrine luthérienne par un moine allemand en 1540 mît à feu et à sang la cité de Saint-Austremoine pendant plus d'un demi-siècle.Passant alternativement des mains des protestants à celles des troupes royales,les habitants et le patrimoine de la cité de Saint-Austremoine se remirent difficilement de cette spirale de violences.
Aprés la disparition des fortifications,c'est un 18ème siècle synonyme de paix retrouvée qui s'installe.La cité se remet de ses blessures et amorce un essor artisanal et commercial qui en fera une véritable plate-forme d'échanges,pivot d'un territoire agricole riche en cultures céréalières et fruitières.Alors que les corps de métiers se multiplient ,une dizaine de moulins sont en activité sur les biefs de la ville.
La vie monastique prit fin quand à elle à la révolution qui ne laissa subsister qu'une seule église paroissiale,Saint-Austremoine.Du début du 19ème siècle jusqu'à la fin du 20ème siècle,les bâtiments conventuels seront occupés par un collège puis par un lycée.
Les lendemains de la Première Guerre Mondiale marquent le lancement de l'Issoire industrielle qui va progressivement supplanter L'Issoire encore rural,administrative et artisanale.La société WASSMER,rapatriée à Issoire,pour des besoins de sécurité,fabrique des hélices en bois et pose les jalons d'une florissante industrie aéronautique .Consacrée capitale de l'aluminium à partir des années 50,la cité romane a su se tourner vers les activités technologiques les plus novatrices dont le parc de Lavaur-La Béchade offrira pour l'avenir le meilleur concentré.

-Ysiodorum ou Yelodorensis(6ème siècle)de Ysio ou Yclo(lieu)et dorum(rivière).
-Yclodorensis(959).
-Ysoire(1213).
-Yssiodoro(1281).
-Yssoire(1510/1789).
-Issoire:le"i"est moderne et n'est employé que depuis la Révolution Française.
Les textes anciens confortés en cela par des découvertes archéologiques font remonter à l'époque gallo-romaine l'existence d'une premièreoccupation sur la rive droite de la Couze Pavin.Ainsi naquit"Isiodorensis".
De l'état de simple village relevé au 5ème siècle par Grégoire de Tours,Issoire connaît à partir du10ème siècle,un premier développement plaçant les habitants sous une double protection civile et religieuse.Les débuts de l'an 1000 sont une période de pleine expansion pour les moines bénédictins nouvellement installés dans la ville.Cette prospérité religieuse sera àl'origine de la construction au 12ème siècle de l'actuelle Abbatiale Saint-Austremoine.

Issoire.Début 20ème siècle.