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AUVER63

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3 février 2009

BD_Carnot291

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3 février 2009

Quartier de la Redoute..

alger770

3 février 2009

_Bab__el_Oued302

2 février 2009

Monument aux morts...

Monument_aux_morts308       La porte d'Azoun était sous les Turcs le lieu des exécutions.Une plaque de marbre évoque le désastre qu'éprouva en 1541 l'empereur Charles-Quint devant Alger et rappelle l'héroisme de Pons de Balaguer dit Savignac,porte étendard des chevaliers de Malte qui sous une grêle de traits aurait planté son poignard dans la porte d'Azoun en disant:"nous reviendrons !"prophétie qui,ajoute l'inscription,se réalisa le 5 juillet 1830 avec l'arrivée du général de Bourmont.
Comme tous les mots historiques,celui-ci qui n'est rapporté dans aucun récit contemporain,n'a vraisemblablement pas été prononcé.Mais ainsi que le geste,il symbolise le courage dont fit preuve le corps des chevaliers de Malte dans cette terrible journée qui coûta à Charles-Quint plus du tiers de son armée,une grande partie de sa flotte et dont la défaite valut à El Djézaïr la réputation d'être invincible.

2 février 2009

Quartier d'Hydra........Colone Voirol.....

Calger783

     En continuant tout droit,aprés la colone voirol,on arrive par un pont qui franchit un ravin pittoresque,au quartier d'Hydra habité il y a un demi siècle  par un cafetier maure établi sous des saules séculaires.Maintenant,villas neuves et jardins forment un village autour du "château" construit par un agha des Arabes.                              colone_voirol__2                                 Ravin_d_Hydra309

    A gauche en avant du pont,commence la descente sur Birmandreïs qui est essentiellement une place qu'ombrage de hauts platanes avec ,d'un côté la mairie,l'église,l'école;de l'autre,les cafés maure et français.Un renégat flamand devenu raïs,célèbre pour avoir conduit ses galères jusque dans la mer d'Islande,fit creuser dans un vallon au début du siècle dernier un puits qui s'appelle Mourad Raïs,d'ou Birmandreïs.Trois kms de descentes et de côtes entre les jardins et des vignes au bout desquels on aperçoit des habitations,mènent à Birkadem (le puit de la négresse) dont la place s'orne d'une fontaine à colonettes bien souvent dessinée,notamment par Dauzats en 1839,au retour de l'expédition des Portes de Fer qu'il avait faite à la suite du Duc d'Orléans et dont il devait,avec Raffet,illustrer le récit.

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2 février 2009

Mustapha-Supérieur est desservi dans toute sa

      Mustapha-Supérieur est desservi dans toute sa longueur par une grande artère, la rue Michelet (Jules Michelet, historien Français né le 21/08/1798 à Paris et mort le 09/02/1874 à Hyères. Une ville en Kabylie portait aussi son nom et s'appelle maintenant Ain El Hammam) et son prolongement l'avenue Foureau-Lamy dont le nom rappelle un épisode de la pénétration                                                            cartes_postales_alger_algerie_1222994051_1090913 saharienne. Cette dernière voie commence à la hauteur de la maison mauresque devenue la petite église de Mustapha. A droite,le boulevard Gallieni, bordé de villas et de jardins, monte avec de larges échappées sur le golfe jusqu'à El-Biar, en passant à proximité du parc Saint-Raphaël, du sommet duquel on a l'une des plus belles vues panoramiques qui soient.
     A son début, l'avenue Foureau-Lamy est traversée par un ancien chemin romain, dénommé à droite chemin Lucien Raynaud qui est un raccourci vers la colonne voirol; à gauche, chemin de Gascogne doublé un peu plus loin par le chemin Bobillot, tous deux descendant sur Mustapha-Inférieur. Plus haut, se détache à gauche le boulevard Bru qui n'était en 1885 que cascades d'églantines et d'aubépines et dont les tournants, avec d'admirables points de vue, surplombent Fontaine-Bleue, et les faubourgs du bas. Plus haut encore, le chemin des crêtes, ou Shakespeare,maintenant Jonnart, passe devant le lycéeFromentin pour jeunes filles qui a fort souffert non des bombardements, mais de l'installation dans ses charmants pavillons d'états -majors et de ministères. On arrive à la Redoute, agglomération issue de la poussée d'Alger sur le territoire de la commune voisine de Birmandreïs et dont la croissance rapide n'a été qu'interrompue par la guerre. A droite de la colonne voirol, le chemin Beaurepaire conduit à El-Biar par la route de verdure. Sur la gauche s'étendent les vingt-trois hectares du Bois de Boulogne, plantés de pins et d'eucalyptus, l'un des lieus de rendez-vous de la population Algéroise pour la traditionnelle mouna du lundi de Pâques. Autrefois les familles, chargées de couffins remplis de provisions, arrivaient à pied jusque du fond de la Cantère. On s'installait sous les arbres et aprés le déjeuner c'étaient jusqu'au soir les chants et les danses rythmés par les guitares et les accordéons.

                                                                                                

Mustpha_sup_rieur337   

1 février 2009

Jardin d'essai...

jardin_d_essai310

                                                    

jardin_d_essai__2311                                                                         

Le jardin d'essai fut créé en 1832 par Auguste Hardy,pour être comme l'indique son nom officiel de pépinnière du Gouvernement,un établissement pour l'acclimatement d'arbres et de plantes à répandre dans le pays.Puis il fut ouvert au public dont il devint la promenade la plus lointaine et la plus belle.Il a été agrandi par un jardin anglais au lac couvert de nymphéas et un jardin aux allées sablées et aux vertes pelouses.
1 février 2009

Jean-Bart;La Pérouse...

Jean_Bart314

                                                                  

La_P_rouse315 Depuis une cinquantaine d'années,Fort de l'Eau devient l'été une station balnéaire avec hôtels et casino. Même fortune est échue aux villages du Cap,d'Aïn-Taya qui fut une réussite immédiate,car fondé en 1852,la brousse y avait fait place trois ans aprés à de riches cultures,de Jean-Bart,de Surcouf,de La Pérouse.Ces trois derniers centres furent créés de 1892 à 1897 afin d'y réaliser la colonisation maritime qui avait échoué sur la côte au nord d'Alger.Ce fut un triple échec causé surtout par l'impossibilité pour les pêcheurs d'écouler leur pêche faute de moyens de transport.Mais ces villages devenus à leur tour stations balnéaires connaissent la prospérité.Avec leurs villas neuves en bordure de la mer,ils sont des résidences d'été plaisantes et fréquentées. J'ai habité Fort de l'Eau et La Pérouse en 1964 et 1968 et je peux dire que ce sont des endroits magnifiques.

1 février 2009

Au delà,la courbe du golfe d'Alger et la côte qui

120px_Hussein_Dey___Caserne_du_19__G_nie

           Au delà,la courbe du golfe d'Alger et la côte qui se développe derrière le Cap Matifou sont jalonnées par de charmantes stations balnéaires.Déjà en 1852,on recommandait la colonisation de ce point,destiné,disait-on,à devenir le Saint-Cloud d'Alger.En 1847,les jardiniers mahonnais à l'étroit dans Hussein-Dey avaient obtenu sur le bord de mer,à six kms de Maison-Carrée,au pied du Bordj el Kifan(Fort des Coteaux),la concession de terres incultes ou s'éleva le village de Fort de L'Eau. 120px_Hussein_Dey_Le_Monument_aux_Morts
1 février 2009

Maison Carrée....

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Maison Carrée était un simple bordj turc d'ou l'aghla lançait ses cavaliers sur les troupeaux des tribus qui refusaient de payer l'impôt au beylick.Les français armèrent ce fort d'ou ils commandaient la plaine et surveillaient le passage de l'Harrack par le vieux pont d'Abdi-Pacha.Quelques habitations se groupèrent sous cette protection.La création,en mai 1862,d'un marché aux bestiaux le vendredi a fiat la rapide fortune de Maison-Carrée qui est une cité commerçante et un centre d'industries.Un Institut agricole et un Institut industriel y voisinent.A peu de distance,sur le bord de la mer,au milieu d'un vignoble considérable aux produits réputés,s'élève la Maison-Mère des Missionnaires d'Afrique dont le costume a popularisé le nom de Pères blancs;Ils furent effectivement créés en 1872 par le cardinal Lavigerie.

1 février 2009

Notre Dame d'Afrique...

Notre_Dame_D_Afrique320     Notre-Dame d'Afrique devant laquelle se dresse une grande statue du Cardinal Lavigerie a été le théatre de l'incident historique du 12 novembre 1890.A l'occasion de la présence d'une escadre française dans le port d'Alger,le cardinal offrit dans la salle des fêtes du séminaire un déjeuné au vice-amiral Duperré,aux chefs de l'armée,de la marine et de l'administration.Agissant d'accord avec les intentions du pape Léon13,il prononça un toast dans lequel il expliquait que nulle raison valable ne pouvait empêcher les catholiques de France de se rallier à la République,forme de gouvernement choisie librement par le peuple.L'Amiral en resta muet;c'est à peine s'il balbutia de vagues remerciements.Aprés quoi la cardinal fit jouer la "Marseillaise" par les élèves du collège de Saint-Eugène,ce qui mit le comble à ce que les conservateurs dénoncèrent comme un  scandale.
Au pied de Notre Dame d'Afrique s'est formée une agglomération de marchands d'objets de piété,de guinguettes,de villas.C'était autrefois la résidence d'été des petites bourses d'Alger;c'est maintenant tout un village.Une route assez raide,desservie par un trolleybus,descend sur l'hôpital Maillot.De là nous sommes à deux pas de la route du littoral,vers Sidi-Ferruch,Tipasa,Cherchell,la côte de Turquoise.

1 février 2009

Tombeau de la Chrétienne....

Tonbeau_de_la_Chr_tienne321       A gauche de la routedu littoral,apparaît de trés loin,à une altitude de 260mètres,comme une meule ou une ruche énorme,le monument que les Arabes appellent Keber  er Roumia dont nous avons fait Tombeau de la Chrétienne.Il n'a encore livré aux savants ni aux sourciers son secret auquel Napoléon 3 s'intéressa,car l'empereur avait du goût pour l'archéologie.Extérieurement c'est,posé sur un socle carré,un cylindre coiffé d'un cône à gradins.Soixante colonnes sont plaquées contre la partie cylindrique.Les gens du pays le tiennent pour un monument fertile en prodiges.Les uns y voient la sépulture d'une jeune fille,trés belle,la Cava,que séduisit un roi des Wisigoths,ce que pour moi son père,justement irrité,livra pour se venger l'Espagne aux Arabes.Pour les autres,la fée Halloula,mère du lac voisin qu'elle alimente de ses larmes pestilentielles,y aurait enfermé d'incommensurables richesses.La preuve en est qu'un berger ayant vu le mur du Tombeau s'entr'ouvrir devant un de ses animaux,suivit celui-ci et ressortit chargé de tant d'or qu'il devint l'homme le plus riche de la contrée.

30 janvier 2009

Cherchell et Tipasa...

_Cherchell324Au sud de Tipasa et de Cherchell on entre dans la partie occidentale de la Mitidja,plaine qui présente un contraste complet avec le sahel montagneux.
Cherchell,l'antique Iol,maintenant gros chef-lieu de canton,fut une ville considérable et son port qui nous apparaît minuscule a été dans la réalité celui d'une grande place de commerce.Iol devint capitale par la volonté de BOCCUS,roi des Maures,au temps de César.Son successeur ayant pris parti pour Pompée dans la guerre civile se tua aprés la défaite.Son jeune fils fut élevé à Rome;il y appris le respect du vainqueur et de sa puissance.Lorsqu'on fut assuré de sa docilité,on en fit,sous le nom de Juba 2,un roi de la Mauritanie Césarienne qui s'étendit du Maroc à l'ouest constentinois.Pour plus de sûreté,on lui fit épouser la fille de la grande Cléopâtre,une captive qui avait été elle aussiélevée à Rome.Ces descendants d'ennemis furent de fidèles sujets.Juba voulut faire de Cézarée non une ville africaine,mais une cité gréco-romaine.Il la peupla de nombreuses statues que l'on peut voir au Musée et de monuments que l'on a mis en partie au jour,les thermes de l'est et de l'ouest,le théatre...

                                                                     

Tipasa322

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30 janvier 2009

Boufaric..

Boufarik325Pendant dix ans,les colons de Boufaric ont vécu sur un terrain empoisonné et la quinine était à demeure sur les comptoirs des marchands de gouttes.C'est l'histoire de tous les centres créés dans la Mitidja.A l'est,les marais laissés par le débordement des oueds,ont décimés les premiers habitants de l'Alma,de la Réghaïa,du Fondouck qui perd en quelques mois 115 de ses 150 colonsvenus de la Prusse rhénane.A l'ouest,les miasmes du lac Halloula ont empoisonné les habitants d'Ameur-el-Aïn,de Bourkika,d'El-Affroun,de Marengo.Ces villages ont dû être repeuplé.L'administration installait en effet les colons sur des points dont l'insalubrité était cependant connue-le Fondouck a été créé à proximité d'un camp dont la garnison avait été décimée par la fièvre- et ne commençait que deux ou trois ans plus tard les indispensables travaux de dessèchement."La première histoire de la colonisation,a écrit Fromentin,est dans les cimetières".
Cette histoire ,il est bon de la connaître lorsqu'on voit aujourd'hui (1850) ces villages avec leurs larges avenues à angle droit et leurs jardins publics,les routes bordées de grands saules et de cyprés,les gigantesques platanes des boulevards de Boufarik;quand on aperçoit la variété des cultures florissantes se dérouler à perte de vue,les prairies avec leurs bêtes au vert,les champs de tabac,les bosquets d'arbres fruitiers,les bois d'orangers et la vigne,toujours la vigne.
A voir l'ampleur des vignobles de la Mitidja on a peine à croire que cette culture qui paraît faites pour l'Algérie ne remonte pas plus haut,en fait,que 1878.Jusque là on pensait que les cultures à grand rendement,fondement de l'économie d'un pays agricole,pourraient être les épices,le blé,le coton,le tabac.A l'origine de l'expansion du vignoble Algérien,on trouve un accident,la destruction des vignes en France par le phylloxéra..
En 1900,les vignobles en Algérie avaient pris de l'importance et on pouvait écrire que la viticulture européenne aurait beaucoup à apprendre en Algérie.

Boufarik___2326
30 janvier 2009

Les gorges de Palestro...

Les_gorges_de_Palestro327L'Alma,le Fondouck,,l'Arba,Rovigo sont à l'entrée du pays Kabyle que deux routes partant de Maison-Carrée abordent,celle du Nord par de gros bourg de Ménerville,sur le col des Beni-Aïcha,passage naturel entre la Mitidja et la Kabylie;celle du sud par le Fondouck et le Palestro.Entre ces deux centres s'élève le Bou Zegza d'ou la vue est belle.
Palestro,au fond d'un cirque dominé par les rochers rouges du Tegrimoun,fut d'abord peuplé par les terrassiers Tyroliens,Italiens,Espagnols,Français qui travaillaient à la route d'Isser.En 1871,les habitants attaqués par les Arabes et les Kabiles se défendirent dans l'église,le presbytère et la amison forestière.A bout de vivres et de munitions,les cent huit survivants se rendirent.Le village dut être reconstruit.Au nord, entre Palestro et Ménerville,d'étroites gorges,au fond desquelles coule un torrent,sont resserrées entre deux murailles  de rochers avec deux petites cascades,quelques arbres,un bouquet de verdure.
Au delà de Palestro nous sommes en plein pays Kabyle.L'architecture caractéristique de ces montagnes et le genre de vie particulier de ses habitants en font une région trés distincte de celle d'Alger et du Constantinois.

30 janvier 2009

Une KOUBA..

Ch_tif328Les oliviers séculaires du Bois sacré entourent le marabout de SIDI YACOUB Chétif.Il arriva dans la région ,venant de Marrakech,au début du 16ème siècle.Comme l'heure de la prière approchait,il fit dresser sa tente sur une verte prairie.L'agrément de ce calme paysage lui plut et il décida qu'il finirait ses jours en ce lieu.Mais lorsque aprés des années il revint de ses longs voyages,la prairie avait fait place à un bois d'oliviers.Comme ses domestiques s'étonnaient:"Ne voyez-vous pas,leur dit-il,que ces oliviers sont les piquets de nos tentes qu'ALLAH a transformés en arbres afin que leur feuillage protège les fidèles contre le soleil?".On s'aperçut que les arbres marquaient en effet l'emplacement exact des piquets.
Pendant la nui,les serviteurs virent la tente de leur maître resplendissante de clarté .De la porte,un chemin de lumière s'étendait jusqu'à l'oued.Sidi Yacoub le suivait lentement.Il descendit en glissant les falaises escarpées,entra dans la rivière et parvenu au milieu,fit ses ablutions.Alors se forma un point lumineux qui grandit jusqu'à ce que l'on reconnût,irradié de rayons,Sidi Ahmed el Kébir.Les deux hommes se baisèrent silencieusement l'épaule.Un corbeau passa  en jetant son cri de mauvais augure.Tout s'éteignit.
   Au matin on trouva Sidi Yakoub prosterné dans sa tente,le front sur le sol,les mains tendues de chaque côté de la tête.Dieu avait rappelé son serviteur.Il fut enseveli à la place qu'il avait choisie et sur les pierres qui recouvraient  son corps on vit le lendemain  s'élever une KOUBA que les génies avaient construite pendant la nuit.....

30 janvier 2009

La fontaine de Blida..

La_fontaine_de_Blida329

BLIDA,"l'une des plus agréables ville du royame",écrivait Venture de Paradis en 1789.La "petite rose" a été chantée par les poètes et ses délices comparées à celle de Bagdad.Elle devint rapidement une ville de plaisirs pour Algérois riches ou l'on respirait une atmosphère de caresse et de langueur,aussi les puritains ne manquèrent point de la surnommer la "prostituée".Elle fut aussi une sorte de résidence surveillée pour fonctionnaires en disgrâce.Blida comptait 14000habitants au début du 19ème siècle et devait être alors une ville heureuse car elle n'avait laissé aucune trâce dans l'histoire.Elle fut ensuite éprouvée par quatre épidémies de peste et surtout de tremblements de terre de 1825.La moitié de la population resta ensevelie sous les maisons en ruines;les monuments s'écroulèrent,dont la mosquée de Keireddin.En 1830,Blida était,au dire d'un témoin,un ensemble de misérables décombres.
30 janvier 2009

Le col de Chréa..

col_de_Chr_a334Chréa qui offre maintenant les agréments d'un séjour à quinze cent mètres d'altitude,n'était guèrefréquentée autrefois que par des Maltais,pourvoyeurs de neige,charbonniers et chasseurs.La création d'un parc national a peuplé la montagne de cèdres et de chênes verts,de bouquets d'ifs et de houx.Au printemps,le sous-bois est formé d'un parterre de pensées,de tulipes sauvages,d'aubépines.D'abord station estivalespour colonies de vacances,Chréa est devenue aussi une station de sport d' hiver.La vue qui s'étend sur tout le pays est trés belle comme celle que l'on a des 1629 mètres du Mont Abd el Kader protégé par l'humble marabout de ce grand saint,des 1497 mètres de Ferroukia à l'est,des 1604 mètres du Mouzaïaà l'ouest.Dans la sérénité du silence et de l'immobilité de l'air se déroule le panorama le plus vaste et le plus varié.Au nord,la Mitidja,le Sahel,leurs cultures,leurs villages,le fil d'argentde leurs routes,avec à l'arrière plan Alger et la mer qui ferme l'horizon;à gauche le Zaccar et la pyramide confuse de l'Ouarsenis;à droite les Monts de Kabylie.Derrière soi,aprés quinze lieues de montagnes enchevêtrées les unes dans les autres,l'horizon s'ouvre vers l'immensité du sud.
Ce Sud que j'aime beaucoup,mais ce sera pour plus tard.....

30 janvier 2009

Les singes..

Singe_de_la_Chiffa331A moitié du trajet,il y a plus d'un siècle(1830 environ),un cantinier et sa femme s'étaient installés sous de gros oliviers dans une cabane faite de branchages ou les voyageurs de passage trouvaient des rafraichissements,des renseignements et des conseils,car l'homme connaissait bien le pays.Il ne craignait ni les maraudeurs,ni les hyènes,ni les singes qui le jour gambadaient dans les arbres et se baignaient dans l'eau.Ces animaux étaient la seule distraction de ce lieu haustère et la cuisine du cantinier aidant,ils ne tardèrent pas à s'apprivoiser.Il n'en fallu pas plus pour que la cabane fût remplacée par une auberge dont un peintre amateur,couvrit les murs d'une sarabande de singes et de chiens.Napoléon 3 déjeuna dans cet établissement dont il put voir l'enseigne:"grand hautel du Ruisseau des Singes".L'endroit est devenu un lieu de pélerinage pour les touristes.
Quand j'y suis passée pour la 1ère fois en 1963,l'hôtel n'éxistait plus,il ne restait que les singes qui nous lançaient des cailloux,mais les gorges restaient un endroit magnifique à voir.

.Chiffa_desjardins_fresque

Chiffa_desjardins_singes

30 janvier 2009

LA CHIFFA..

Gorges_de_la_Chiffa330L'excurtion aux gorges de la Chiffa est classique et les sites de Sidi-Madani,du camp des chênes et surtout du Ruisseau des Singes sont bien connus des touristes.Ces gorges sont considérées comme l'une des curiosités de l'Algérie.Dans cette coupure d'une quinzaine de' kms,la route a été conquise tantôtsur le rocher qui la surplombe,tantôt sur le lit du torrent.Quand le passage se rétrécit,une mince bande de ciel bleu apparaît tout là-haut,entre les parois à pic et des cascades tombent d'une hauteur de cent mètres.Quand le ravin devient plus large,les lichens et les herbes garnissent les anfractuosités de la roche ou bien,si la terre végétale n'a pas disparu,ce sont des buissons et des arbustes qui semblent monter à l'escalade.

                                                                              


                                                                   



                                  

La_Chiffa_Chalet_H_C3_B4tel_Ruisseau_des_Singes La_Chiffa_Entr_C3_A9e_H_C3_B4tel_du_Ruisseau_des_singes La_Chiffa_H_C3_B4tel_du_Ruisseau

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P6120303 - Copie

P6120309

 

 

 

AUVER63
Le pont César.....

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Le soleil couchant..................

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En haut, Françoise, Annie, Denise. En bas,Mireille, Aline....5Filles sur 6 pour mangeaient ensemble.

 

 

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