Situé au sud de la fertile plaine du Lembron, protégé par des plateaux volcaniques, Mareugheol bénéficie d'un grand ensoleillement et offre un micro-climat presque méditerranéen.Le village possède un de ces forts, construits pendant la guerre de Cent Ans, pour protéger la population contre les axactions des bandes de routiers qui terrorisaient les campagnes. L'enciente, trés imposante et particulièrement bien conservée, forme un quadrilatère flanqué aux angles de quatres tours rondes.Elle était surmontée d'un chemin de rondes qui existe encore en certains points.L'entrée principale, au sud-est, était défendue par des machicoulis dont subsistent les corbeaux...,les trois autres accès étant des passages étroits et voûtés, faciles à défendre en cas d'attaque. A l'intérieur de cette fortification de Basalte, les étroites ruelles desservent une soixantaine d'habitations, serrées les uns contre les autres et présentant en rez- de -chaussée et en sous-sol de profondes caves.Le fort est aujourd'hui quasiment abandonné, à l'exception des façades exposées au sud et à l'est.

L'enceinte protégeait aussi l'église Saint-Victor etSainte-Couronne.Celle-ci dépendait d'un prieuré bénédictin relevant de l'abbaye bénédictine d'Issoire.Un chapitre de chanoines lui était également rattaché.Cette église romane, dont la coupole est la plus élevée de la plaine du Lembron, recèle un mobilier important, avec pour pièce maitresse, une statue de Vierge Allaitant debout du 15ème siècle.

      Le château de Villeneuve-Lembron fut édifié à la fin du 15ème siècle pour Rigaud d'Aureille, bailli des montagnes d'Auvergne, Maitre d'hôtel des rois Louis11, Charles 8 et François 1er.
Erigée en baronnie, la terre de Villeneuve échut à la famille des Montmorin au début du 16ème siècle.Gaspard de Montmorin embellit le château d'un grand décor peint de grotesques, dont il reste quelques remarquables témoignages dans la salle d'apparat (embrasures des fenêtres) et dans les grandes écuries.
     En 1643, Villeneuve-Lembron fut acquis par Isaac Dufour, trésorier de France, qui aménagea l'ancienne forteresse.Il transforma la cour intérieur,aménagea une galerie à portique et décora les plafonds et les cheminées du 1er étage.
    Le château fut ensuite transmis à la famille Pélissier de Féligonde qui le conserva jusqu'en 1919.Le bâtiment de plan carré, est cantonné de quatre tours.Il a été décoré d'un ensemble de peintures murales dont il subsiste des vestiges dans les deux galeries du corps du logis, sur les murs extérieurs et dans la chapelle.
    L'illustration de maximes familières, comme celles de " la bigorne et du vieux Maitre " ou de " l'Astrologue ", côtoie un décor inspiré de savantes références littéraires.

              VISITEURS.......!
Vos regards ont été attirés par la silhouette de cette église qui s'encadre si bien à l'ensemble du château de Villeneuve- Lembron.
La visite ne saurait vous décevoir. Pour la faciliter nous vous signalons tout particulièrement:
Dans cette chapelle: le trés remarquable devant l'autel, chef-d'oeuvre de la première renaissance française (début du 16ème siècle).
Le remarquable ensemble choeur et sanctuaire avec son Maitre-Autel, sculté et paint et doré,(écrit de cette façon) du 16ème siècle et du 17ème.

          Harlyn Géronimo, 61 ans, vétéran du Vietnam, a annoncé qu'il venait d'intenter une action en justice afin " de libérer Géronimo, sa dépouille, ses objets funéraires et son esprit emprisonnés depuis un siècle à Fort Sill, ainsi qu'à l'université de Yale. Il exige que son arrière grand-père aille enfin reposer, conformément aux dernières volontés du célèbre chef amérindien, prés de la source de la rivière Gila. Inhumés à Fort Sill, dans l'Oklaoma, les restes de Géronimo auraient, en effet,été profanés vers 1918, par des étudiants de Yale.
          Relayant l'initiative de Harlyn Géronimo, la Chambre des représentants de Washington a salué à son tour l' "extraordinaire bravoure " du fameux chef " et son engagement à défendre ses terres, son peuple et le mode de vie Apache ",avant d'adopter une résolution en son honneur, et de souhaiter que le centième anniversaire de sa mort soit vécu comme  "un temps de réflexion et le commencement d'une guérison " pour tout le peuple Apache.
Géronimo avait été le symbole de la résistance farouche et désespérée des Peaux-Rouges face à la colonisation blanche et à la répression des Tuniques-Bleues.