Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
AUVER63
Archives
Newsletter
4 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 135 243
18 septembre 2016

Camions Berliers.................

Les Transports routiers de marchandises image: https://www.judaicalgeria.com/medias/images/webmaster-new-23.gif webmaster-new-23.gif Après la période de l’après-guerre et des surplus, il fallait faire la démonstration des économies et des performances d’un camion moderne de 125 CV sur une distance considérable et des chemins peu praticables. Parti d’Alger en novembre 1951, le camion Berliet arrivait à Abidjan en Côte d’Ivoire après avoir parcouru 7500 km. Il avait vendu en cours de route au meilleur prix ce qu’il avait chargé à Alger. Maurice Berliet était à bord pour constater la parfaite adaptation mécanique du véhicule à son usage. C’est ce matériel qui, doté de pneus larges, équipa progressivement toutes les unités de transport militaire au Sahara..

affiche-berliet

Camions Berliet pour la liaison Alger -Abidjan

Les « routiers » : des hommes aguerris

Pour manœuvrer les camions des années 50-60, les chauffeurs routiers devaient développer des qualités de force physique, d’endurance et d’adaptation. En effet, l’ergonomie d’aujourd’hui n’existait pas : les sièges étaient peu confortables, l’air conditionné absent, les cabines vibraient et n’étaient pas insonorisées. Le chauffage était souvent inexistant. Le réseau routier sans voies rapides demandait au chauffeur une attention soutenue et un effort physique constant : les boîtes 5 vitesses à relais exigeaient 2 leviers et il n’était pas encore question de direction assistée. Les « routiers » tenaient cependant à cette existence : liberté, découverte des paysages et des régions, esprit de camaraderie et d’entraide…

Le cinéma s’est inspiré de ces personnages rudes et indépendants incarnés notamment par Jean Gabin (Gas-Oil, Des gens sans importance…) ou Jean-Paul Belmondo (Cent mille dollars au soleil) que des partenaires très féminines comme Brigitte Bardot ou Andréa Parisi mettent en valeur.

En Algérie, dans les années 60, on ne dit pas “un camion” mais “un 5 cylindres” !

En 1950, deux prototypes du GLR « colonial » sont construits et confiés à la Compagnie Saharienne Automobile dirigée par René Deviq à Touggourt en Algérie. Différents essais seront menés avec succès conduisant l’Armée Française à s’équiper de nombreux GLR pour les besoins en Algérie. Devant cette réussite et l’intérêt partagé par nombre de transporteurs, Berliet doit densifier son réseau commercial et installer des filiales en Afrique : l’usine de montage de Rouïba en Algérie en 1957, celle d’Aïn es Sebaa près de Casablanca au Maroc en 1958. C’est à partir de ces usines que la République Populaire de Chine passera ses premiers contrats d’achats de véhicules, notamment des GLR, avec l’Occident.

De nos jours, de nombreux GLR continuent d’assurer les transports, souvent dans des conditions difficiles, dans les pays du Maghreb et d’Afrique Noire.

Un passionné du désert, Maurice Berliet (1917-2008)

Il découvre le désert en 1950, chargé par son frère Paul Berliet de mettre en place le réseau des Huiles Berliet en Algérie.

Il est conquis et prêt pour l’aventure saharienne qui marquera son existence. Il dirigera plus d’une quarantaine de missions entre 1955 et 1978 : essais, mises au point, raids, avec la même passion dans le choix des hommes, la sécurité, la logistique…

camion-berliet

camion-berliet-3

camion-berliet-alger-abdjan-

camion-berliet-glm-messagries-mory-en-algerie

 



Publicité
Commentaires
AUVER63
Publicité

P6120303 - Copie

P6120309

 

 

 

AUVER63
Le pont César.....

pont-cézar-cheix-sur-Morge

Le soleil couchant..................

12321395_10209053415754167_972539573715792210_n

En haut, Françoise, Annie, Denise. En bas,Mireille, Aline....5Filles sur 6 pour mangeaient ensemble.

 

 

Publicité